Église Notre-Dame-de-l’Assomption

L’église fut fondée au XIVème siècle par Georges de la Trémouille (compagnon de Jeanne d’Arc et ministre de Charles VII) et Pierre Bouteaud.

Description

L’église subit de nombreuses destructions, notamment durant la révolution à l’issue de laquelle elle est reconstruite afin de servir aux deux communes de Sainte-Hermine et Saint-Hermand (aujourd’hui rassemblées sous l’unique nom de Sainte-Hermine).

En 1832, cette église menace d’être entièrement détruite pour cause de vétusté très avancée et suite à des réparations estimées pour un montant exorbitant. La décision fut prise de tout de même réaliser les travaux dont le coût dépassera largement les premières estimations. Cette nouvelle église devait être de style grec, comporter 3 nefs et mesurer 35.50m de long pour 19.50m de large. Le clocher devait être reconstruit au même emplacement que le précédent, c’est à dire au-dessus de l’autel de Saint Joseph actuel. À la demande du conseil municipal, le clocher fut transféré sur la façade, et l’édifice fut orienté face à la rue et non plus parallèle. Les travaux ne débuteront qu’en 1844, sous l’égide de M. Raffin, entrepreneur à Sigournais, et selon les plans de M. Levêque, architecte à Fontenay-le-Comte. Par économie on employa avec parcimonie la pierre de taille et le fer. Aussi, en 1875, trente ans après cette reconstruction totale, l’église menace de nouveau ruine et nécessite la construction des contreforts qui soutiennent le Chœur.

En 1877, trois cloches fondues au Mans sont installées.

Le maître-autel est en marbre blanc, et fut consacré en 1885. Il présente huit colonnettes, encadrant des niches qui contiennent les statues de Saint Hermes, Sainte Catherine, Saint Paul, Notre Dame du Sceptre, Saint Pierre, Sainte Théodora Hermina et Saint Symphorien. Quatre statues monumentales des évangélistes se dressent dans le chœur. De chaque côté de ce dernier, deux médaillons représentent sur un fond bleu le glaive renversé de Saint Paul (côté épître) et les clefs de saint Pierre et la croix renversée (côté évangile).

La Sainte table en fer forgé fut réalisée par M. Cailleton, forgeron de La Gaubretière, et date de 1838.

Les vitraux des chapelles latérales datent de 1868 et proviennent de Tours, du maître verrier L. Lobin. Ceux des nefs latérales datent de 1885 et viennent de Toulouse, du maître verrier M. Gesta. Les vitraux du transept sont posés un an plus tard.

Dans une chapelle du fond de la nef latérale, M. Piberne a fait ériger une Piéta en l’honneur des 61 enfants de Sainte-Hermine morts durant la première guerre mondiale.

Le clocher qui s’incline fortement sur la nef et dont la flèche est faite de construction irrégulière a été emporté lors de la tempête de février 1972. Il ne fut jamais reconstruit entièrement jusqu’en 2014, quand à l’occasion de travaux de remise en l’état de l’église il retrouva son style d’origine. En observant de près le clocher, vous pourrez y observer le dessin dans l'ardoise d’une hermine, symbole de la commune.

Au côté de cette église, un ossuaire construit en 1848 recueille les ossements de l’ancien cimetière. Ces éléments sont inscrits à l'Inventaire supplémentaire des Monuments Historiques depuis le 6 février 1989.

  • Types : site et monument historiques

Langues

  • Français

Tarifs / horaires

Gratuit

Ouverture

Ouvert toute l'année